Bonjour, St Falaise !

Ici Kévin, qui vous apporte toutes vos nouvelles et votre bonne humeur, pour une nouvelle, magnifique journée de productivité intense à l’ombre des falaises.

jeudi 1 septembre 2016

Episode 19 - La Tempête de Sable


Le futur, c’est ce que vous en faites ! Sachez simplement que vos réserves sont limitées. 
Bienvenue à St Falaise. 

Bonjour, St Falaise ! Ici Kévin, qui vous apporte toutes vos nouvelles et votre bonne humeur, pour une nouvelle, magnifique journée à l’ombre des falaises. Mais avant qu’on ne soit trop bien installés, des nouvelles sur cette magnifique journée. On nous annonce l’arrivée d’une tempête de sable. Les autorités nous font savoir que c’est un sacré morceau, et qu’on ferait mieux de rester à l’intérieur. Pas de quoi s’inquiéter ; restez simplement hors de portée. Ça va passer. Comme la vie, comme toute chose, ça va passer. Le soleil sera de nouveau au-dessus de nous, et ça sera comme deux matins en un seul jour. Youpi ! Un jour à deux matins ! Une renaissance. Un nouvel éveil. Qu’est-ce que vous en dites, St Falaise ?
Vanessa, notre stagiaire, nous a quand même fait remarquer que les tempêtes de sable peuvent faire pas mal de dégâts sur les voitures, et que si vous avez accès à un garage, vous feriez bien d’y amener votre voiture. Et rentrez aussi vos animaux, St Falaise ! On ne veut pas que tous ces mignons petits chiots, et ces araignées, et ces bébés ratons-laveurs, se perdent dans les vents chargés de sable. Amenez ces chéris à l’intérieur.


Une petite anecdote pour vous : selon Tom, le responsable météo de l’équipe, personne ne sait vraiment ce qui cause les tempêtes de sable. Il pense que c’est Dieu. Ou peut-être que ce sont juste de grandes rafales de vent qui transportent de gros tas de sable. Vous pensez qu’il y a combien de sable dans le monde entier ? Forcément beaucoup. Beaucoup de sable. Qui en fait donc l’inventaire ? Waouh ! De profondes questions aujourd’hui, St Falaise. De profondes questions.



En tout cas, laissez vos radios branchées sur notre station, parce qu’on vous donnera toutes les dernières informations sur la tempête d’aujourd’hui, et comment vous pouvez rattraper tout ce temps perdu. Sa cacher de mère nature coûte beaucoup de productivité commerciale, St Falaise, mais je suis sûr que vous trouverez le temps de faire ce qui doit être fait. Vous ne ferez pas honte à votre ville ; votre foyer. Je crois en vous. Alors tenez à jour le temps que vous passez recroquevillés à l’abri du mauvais temps, OK ? Et on réintègrera ce temps dans votre planning. Super ! Et au fait ! Casez tout ce temps avant ce week-end, parce que ce samedi, c’est la saison du rugby à nouveau ! St Falaise a franchement une super équipe cette année. La nouvelle gestionnaire, Céleste Figeac, est non seulement la première gestionnaire à être recrutée directement après sa sortie d’une formation commerciale, mais en plus elle apporte une forte éthos de travail d’équipe, de fun, et de responsabilité. L’année dernière, l’équip des Rayons de soleil a fait quelques excellents matchs, mais ils ont passé beaucoup de temps les bras ballants à ne rien faire au milieu du terrain, vu qu’une seule personne à la fois a la balle. Cette saison, Céleste compte garder ses gars occupés avec des commandes de clients et des comptes gérables à l’aide de feuilles de calcul. Le rugby n’est pas un sport individuel. Ils sont tous dans le même bateau. Comme le dit Céleste, « Il ne s’agit pas de gagner ou de perdre, ou contre qui on joue. Il s’agit de construire la meilleure image de marque possible pour l’équipe ». Les Rayons de soleil accueillent également un nouveau propriétaire en 2016 : StrexCorp Synertists S.A. Regardez autour de vous : Strex. Regardez en vous : Strex. Allez vous coucher : Strex. Croyez en un Dieu Souriant : StrexCorp. Strexcorp est TOUT.



Jetons un coup d’oeil au trafic ! Le service autoroutier nous informe que toutes les routes filent doucement. De douces routes. Du doux béton. De doux pneus. Le lent bourdonnement ondulé des voitures le long de collines légères. Des cabriolets nous faisant tous gentiment glisser vers nos boulots, puis de retour à la maison. Le « boum boum boum » du cœur en pleine santé de la société, alors que nous jouons tous un rôle au sein de son corps exquis. Oh ! Je lis ici qu’il y a plusieurs voitures arrêtées près des bretelles nord de la D 800, à côté de la sortie 66. La police est sur place et doit faire face à des bagarres en plein milieu de la route ! Alors là, je ne peux pas imaginer pourquoi, dans une belle ville avec autant de magasins de yaourt glacé et de stations de caressage de poneys différentes, qui que ce soit voudrait se battre contre son voisin. Espérons que tout cela se règle avec une chanson et un câlin.



Je veux tous vous remercier, chers auditeurs, pour vos appels et vos mails. La tempête a débarqué en ville plus rapidement que prévu. Laurent Levain, à l’orée de la ville, a appelé pour dire que le sable ressemblait à du sable, mais un peu différent, que si vous le touchiez, vous pouviez le sentir… deux fois. Laurent a déclaré avoir pris un peu de sable dans sa douce main droite et que c’était comme s’il avait deux mains droites. Il a ensuite tenu le sable dans ses deux mains douces et a senti quatre mains, comme celles d’un de ces dieux étrangers, ou des cerfs radioactifs à quatre bras qui semblent attirés par le nouveau centre de distribution StrexCorp. Laurent a ensuite fait un ange dans le sable, et il s’est vu. Il dit avoir avancé jusqu’à lui-même, et commencer à faire deux anges dans le sable. Il a dit qu’il y avait deux « lui », simplement en train de faire des anges dans le sable, et qu’il allait avec bonheur doubler sa mignon production d’ange des sables aujourd’hui. Il a raccroché en riant comme Vanessa ne l’avait jamais entendu rire. Eh bien, merci, Laurent. Voilà un compte-rendu des plus utiles. Vanessa, notre staempête. Je vois que Grand-mère Joséphine a posté une photo d’un bouquet de lys blanc devant sa porte. Très ! Oh, et regarde cette vidéo, Vanessa ! Ce chat n’arrête pas de sauter dans des boites ! C’est adorable ! Vanessa, tu peux me la tweeter ?


Jetons un oeil aux nouvelles financières. 
Le marché bondit aujourd’hui, il bondit vraiment. Le marché est en haut puis en bas, et puis en haut à nouveau, comme la gravité et notre combat pour l’asservir. La force violente de l’impact, du sol au talon, du talon au tibia, du tibia au genou, puis en haut à nouveau. La force musculaire et la menace de la fuite. Un jeungiaire, me dit qu’elle garde aussi un oeil sur Facebook, pour voir si d’autres voisins ont du nouveau sur la te garçon panse ses blessures aussi vite qu’elles apparaissent, bondissant et martelant et frappant et s’envolant. Il atteint le ciel. La dérive du corps déconnecté de sa terre donne corps au battement d’ailes, pas seulement dans le dos, mais aussi dans le ventre. Cet instant entre savoir que vous êtes mortel et attaché au sol, et puis rêver que vous venez de réveiller un puissant pouvoir de voler, comme ces rongeurs de carton pâte qui encrassent nos cieux de leurs plumes et de leurs fluides ; c’est dans cet instant entre savoir et ne pas savoir, entre la conscience et le bonheur, que le garçon voit tout ce qui ne peut jamais être. À son retour sur la vérité, dure et plate, il voit des choses. Lui-même. Plusieurs, comme ils doivent être vus. Comme ses égaux. Il essaye de bondir une fois de plus, mais la magie a disparu. Un autre. Toujours pas. Un autre, en souvenir du bon vieux temps. Non. Ce ne sera plus jamais pareil. Bon, peut-être. Un autre. Encore un autre. Il bondit et bondit et bondit ! Le bondissement fait un son, comme le tonnerre, comme des tambours, comme des pas. Bientôt, il est vieux. Il manque aux hauts et bas même le souvenir de la magie. Ils ont remplacé la nostalgie par des os grinçants et douloureux. Il est vieux, maintenant. Encore en train de bondir. 
C’étaient les nouvelles financières.

Ça vient de tomber, St Falaise : le maire Pablo Missel a déclaré ce jour Jour de la Tempête de Sable. Cette immense tempête a déjà endommagé plusieurs appartements et magasins dans la partie nord-ouest de la ville, et elle est bien partie pour causer d’autres démolitions coûteuses, aussi le maire Missel a annoncé que nous pouvions tous prendre un jour de congé. Aujourd’hui c’est jour férié pour toute la ville ! Une deuxième annonce, provenant d’un homme qui était vêtu comme le maire et lui ressemblait, a indiqué que nous pourrions rattraper certaines de nos heures perdues en faisant équipe avec nos doubles ! Tous deux se sont unis pour lancer un appel inspirant à travailler main dans la main avec ces doppelgangers magiques.
Est-ce bien vrai, St Falaise ? Si oui, quelle chose magnifique et bénie que de nous amener des doubles de nous-mêmes ! Je suis coincé à l’intérieur, à faire un boulot que j’adore à fond, bien sûr, mais si j’étais vous, je courrais au-dehors, dans l’air chargé de sable, cet après-midi, et j’essaierais de rencontrer mon double. Comme c’est excitant ! Alors, liez-vous d’amitié avec votre collègue miroir, St Falaise ! Pensez à ce que nous pourrions accomplir s’il y avait deux versions de chacun d’entre nous !

Houlà. C’était quoi ce bruit ? Vanessa ? Tout va bien là-dedans, Vanessa ? À qui parles-tu ? Vanessa ! Oh ! Il y a deux d’entre vous ! Qu’est-ce que vous… Oh, vous construisez une nouvelle étagère pour le classement. J’vais vous aider avec ça ! J’arrive. Écoutons un message important de notre société mère.

Vous avez quelque chose à dire ? Vous avez besoin de le dire ? Vous vous sentez insatisfait ? Vous n’avez jamais trouvé un sens à ce que vous êtes, qui vous étiez, qui vous serez ?
Insatisfait ?
Oubliez-vous parfois votre propre peau, vos propres poils, ou les poils et la peau d’autres personnes ? Pouvez-vous créer plus de poils, plus de peau ? Avez-vous besoin de plus de poils et/ou de peau ?
Insatisfait ? 
Êtes-vous satisfait de tout ça ? Voyez-vous tout ceci ? Dans quelle pièce vous trouvez-vous ? Dans quelle pièce souhaitez-vous vous trouver ? Quelle est la taille de votre pièce ?

Insatisfait ?

Avez-vous déjà dit quelque chose à l’intérieur de votre cerveau, avant de l’envoyer à votre main pour déplacer un crayon pour l’écrire avec des symboles sur du papier, qui était naguère un arbre, puis utilisé vos yeux pour retransformer ces symboles en ce que vous venez de dire, à quelques millimètres dans votre cerveau, puis redit avec votre bouche dans une oreille ? À qui était cette oreille ?
Insatisfait ?
Avez-vous déjà mangé des choses qui vous ont fait penser différemment ? Des choses qui respiraient ? 
Insatisfait ?
Ressenti des choses ? Senti des choses ? 
Nous sommes vous.
StrexCorp.


Nous sommes de retour ! Chers auditeurs, j’ai de mauvaises et de bonnes nouvelles. Vanessa et son autre Vanessa ont cassé l’une des pièces de la nouvelle étagère et je ne crois pas qu’on puisse la remplacer. L’une des Vanessa s’est ouvert la tête assez salement. Quand je suis entré, Vanessa, la Vanessa d’origine, je crois, se tenait au-dessus d’elle avec un pistolet à agrafes et une serviette mouillée. Elle m’a aussi tendu la version imprimée d’un mail de l’un de nos auditeurs. Enfin, je suppose que c’est un de nos auditeurs. Je n’ai jamais entendu parler de lui. Il prétend vivre à Valnuit. Je ne savais pas que les gens de là-bas, à Valnuit, pouvaient capter notre minuscule station de radio, Vanessa. C’est trop cool ! Vous savez, de toute ma vie je ne suis jamais allé à Valnuit ! Je suis sûr que c’est une ville superbe. Vraiment, tout ce désert est superbe. Je veux dire, quand on y pense, pourquoi quitter un jour St Falaise ? Qu’est-ce qui peut être mieux, franchement ? Je ne m’y risquerai pas. Alors, Stéphane écrit : « La tempête sert clairement à dissimuler quelque chose. Je pense que c’est un projet créé par le gouvernement. Ça fait longtemps que notre gouvernement participe à des expériences d’ensemencement de nuages, et… »  Bon, écoute bien, Stéphane Carlsberg ! Tu as mis le doigt dans le mille. N’en dis pas plus ! Le gouvernement cache bel et bien son implication, ou plutôt, son manque d’implication vis-à-vis de cette tempête. Franchement, je ne crois pas que le gouvernement sache même orchestrer un projet de cette magnitude, et de cette qualité. Pour ça il faut une entreprise privée de bonne tenue, disons, par exemple, StrexCorp, qui a non seulement les capacités et le matériel nécessaire pour créer une énorme tempête géologique et psychédélique, mais aussi pour le faire à faible coût, et sans l’argent du contribuable. Enfin, sans StrexCorp et les sociétés comme StrexCorp, on n’aurait pas de collèges techniques, ou des comportements régulés, ou d’assurance, ou d’utiles pandémies, ou d’hélicoptères sombres ! Merci pour ce mail, Stéphane. Quel type génial !



Là-dessus, chers auditeurs, c’est l’heure de la… Oulà. C’est quoi, ça. Chers auditeurs, un vortex blanc, presque rose, vient d’apparaître sur le mur de mon studio. Chers auditeurs, les mots me manquent. Il est si beau ! Je ne peux vous laisser, puisque l’émission n’est pas finie, mais… il doit y avoir quelque chose au-delà de ce quelque chose, St Falaise. Je dois voir ce que c’est ! J’essaierai de ne pas être long, chers auditeurs. J’essaierai de ne pas être long…


Allô ? Allô ? Valnuit ? C’est quoi ce studio ? C’est quoi ce studio infernal ? Valnuit ? Je ne sais pas si vous pouvez m’entendre. Ici Émile, et je ne sais pas où je suis. C’est clairement un studio de radio, mais les murs sont couverts de sang, et au lieu de boutons et de cadrans sur la table de mixage, il y a juste des viscères animales, qui brillent sous le vert de la lumière des LED. J’espère que ce micro marche. Suis-je en enfer ? Diane ? Diane, tu m’entends ? Chers auditeurs, si vous entendez le son de ma voix, veuillez contacter la police secrète municipale. ll y a tellement de sang qu’il s’infiltre dans mes chaussures ! Il y a — oh, au nom de tous nos maîtres, non ! — Il y a des dents éparpillées sur le sol ! La fenêtre qui donne dans la cabine de la régie est brisée et il y a un lambeau de peau et une poignée de longs cheveux touffus accrochés à la pointe d’un bris de verre ! Je ne sais même pas si je suis à Valnuit. Je sais que j’entends la tempête de sable qui fait rage au dehors. Il y a un sourd bourdonnement et un grave vrombissement qui provient peut-être de mon propre coeur, prêt à s’éjecter de ma poitrine d’horreur ou de chagrin - je ne sais pas, au juste. Il y a une photo, une seule photo d’un homme, ici, sur le bureau. Il porte une cravate. Il n’est ni grand ni petit, ni maigre ni gros. Ses cheveux et son nez sont comme les miens, mais ses yeux… ses yeux sont noirs comme de l’obsidienne, et son sourire… Non. Ce n’est pas un sourire ! Cet homme ne peut être qu’un être malfaisant ! Cher Valnuit, priez dans vos cercles de jaspe sanglant pour moi, et priez aussi pour que personne n’ait jamais à rencontrer cette misérable parodie d’être humain. Je veux être à la maison, Valnuit ! Oh, Émile, pauvre imbécile ! Le vortex… Le vortex est toujours là. Mais ici, il est blanc. OK, Chers auditeurs, de cet affreux, affreux endroit, je vous laisse à votre prison, mais avant de vous quitter, parce que je suis un professionnel de la radio et qu’elle repose ici sur ce bureau couvert de sang, voici la météo.


[Why don’t you do right? (cover) par Corbaz]

Eh, salut, St Falaise ! C’est encore Kévin. Je vous avais dit que je reviendrais. Je ne sais pas où je suis allé, mais je crois que j’ai rencontré mon double. Le vortex a disparu à présent, mais sur le chemin du retour, je suis passé à côté d’un homme. Un homme qui me ressemblait en tout point. J’ai souri et dit « Salut l’ami ! » J’ai étreint cet homme, et il m’a étreint en retour. Nous avons partagé un moment dans cet autre monde. Je ne suis pas certain de savoir où la spirale spatio-temporelle m’a emmené, ni à travers quoi j’ai voyagé, mais je suis certain qu’il doit y avoir plus en nous que juste nous, et qu’il y a un autre endroit, un autre temps, où les choses auraient pu être différentes. Meilleures. Pires. Mais ne pensons pas au conditionnel. Je suis juste content d’être en vie. Je suis content que mon double soit en vie. Nous… nous sommes en vie. Au-dehors, les vents se calment. Nos doubles nous ont quitté et le sable nous a quitté. Le soleil se lève de nouveau au moment même où il se couche. Notre deuxième lever de soleil se heurte au coucher du soleil. Pensons à ça. Pensons à nos vies, et où nous serons demain. Nous avons perdu nos autres nous, St Falaise, mais avons gagné un nouveau point de vue. Demain, nous nous réveillerons à nouveau, travaillerons à nouveau, vivrons à nouveau. Nous sommes chez nous, tous, ensemble. Ma bouche, vos oreilles. Nous avons l’un l’autre. Et comme toujours, jusqu’à la prochaine fois, St Falaise. Jusqu’à la prochaine fois.


Bienvenue à St Falaise est une traduction bénévole de Welcome to Desert Bluffs, une production Night Vale Presents. Le texte original est écrit par Joseph Fink et Jeffrey Cranor. Cet épisode a été traduit par l’équipe des Valnuitains et produite par Kobal. La voix française de Kevin est Kobal. 

Le générique est de Disparition. Il peut être téléchargé sur disparition.info 

La météo de cet épisode était une reprise de Why Don’t You Do Right? Par Corbaz. Vous trouverez plus d’information en allant sur http://paulinecorbaz.wix.com/corbaz

Vous voulez avoir votre musique diffusée dans la section météo ? Vous voudriez faire montre de votre talent dans ce podcast ? Juste envie de dire salut ? Ecrivez-nous à valnuitains@gmail.com ou suivez nous sur twitter, @valnuitains. 

Allez sur welcometonightvale.com pour plus d’information sur le podcast anglais, ainsi que pour acheter plein de trucs cools en rapport avec l’émission. Et tant que vous y êtes, vous pourrez y faire un don, ce sera sympa de votre part.

Le proverbe du jour : Première étape : Séparez vos lèvres. Deuxième étape : utilisez vos muscles faciaux pour tirer en arrière les coins de votre bouche.Troisième étape : écarquillez les yeux. Voilà comment être heureux.